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Internationalisation Web

Livre blanc.

Web localisation – le succès dépend de l’infrastructure.

Les marchés extérieurs deviennent de plus en plus des sources de revenus pour les sociétés. Autrement dit la web localisation est devenue plus qu’une nécessité. D’autre part les besoins culturels, linguistiques et commerciaux varient d’un pays à l’autre et il serait tout à fait fastidieux de ne prévoir qu’une seule version de votre web site.

La plupart des gens sont conscients de la nécessité d’avoir une web localisation, mais cela ne les empêche point de se retrouver confrontés à un certain nombre de problèmes lors de la mise en application réelle d’une telle décision. Par conséquent les calendriers de réalisation se trouvent souvent reportés. Les budgets s’alourdissent et la qualité n’est point conséquente. Le grand défi devant chaque projet de web localisation réside dans le processus de coordination de toutes les activités logistiques - la traduction, le développement et le design. Les opérateurs sont localisés le plus souvent dans des contrées différentes et ils doivent tous œuvrer sur le site – le télécharger en temps voulu dans le cadre du budget alloué.

Dans ce livre blanc nous présentons deux approches de la web localisation. La première méthode dénommée « Le cycle de vie d’une cascade » a été appliquée pendant des années. La deuxième est libellée « Le cycle répétitif » et elle a l’avantage de réduire le temps avant la mise sur le marché des web sites multilingues.

Le cycle de vie d’une cascade – approche échelonnée

Cette méthode permet à des développeurs, à des designers et à des traducteurs de travailler sur le chantier dans le cadre d’un ordre préétabli. Chacun procède à ses modifications avant d’envoyer le projet vers l’échelon suivant.

Dans un premier temps une telle approche parait logique. Pourtant elle peut engendrer un grand nombre de retards. Les projets globalisés exigent souvent la participation de 30 à 100 spécialistes différents qui travaillent souvent dans des fuseaux horaires différents. Si un opérateur se trouve dans la contrainte d’attendre le résultat du travail d’un autre pour pouvoir faire sa contribution, alors cette situation est susceptible de provoquer des pertes de temps considérables. Si le projet est en phase de test il y aura encore une perte de temps importante avant que le problème soit identifié et éliminé, ce qui ne manquera pas de retarder le lancement du site car chaque domaine fonctionnel doit être délimité avant d’être modifié. Le cycle de vie de la cascade a été utilisé pendant plusieurs années lors du développement de logiciels, mais il se trouve d’ores et déjà inapproprié au caractère évolutionniste d’internet.

Le cycle de vie répétitif – un flux de travail répétitif.

Cette méthode interactive permet aux designers, aux développeurs et aux traducteurs de travailler ensemble et de façon indépendante. Comme les designers ne sont pas obligés d’attendre le résultat du travail des développeurs, ils peuvent se lancer dans le processus et accélérer de fait la finalisation du site.

 

Mais cette approche répétitive ne fonctionne que si les experts qui y sont impliqués connaissent toutes les étapes du processus et maîtrisent l’analyse des impératifs du site, ce dès la naissance du cycle de vie du produit. Voici quelques questions clés auxquelles il faut trouver la réponse avant de se lancer dans l’internationalisation du site :

  • Est-ce que le web site sera en mesure de contenir toutes les langues envisagées ?
  • Qu’est-ce qu’il faut modifier pour trouver une solution plausible aux symboles uniques en leur genre ? Comment les reconnaitre ?
  • Quelle langue l’utilisateur choisira-t-il ?
  • Quelles sont les ressources communes ?

Cette dernière question représente la clé vers le cycle de vie répétitif de l’internationalisation. Lorsque les ressources communes auront été identifiées les ingénieurs de la localisation seront à même de rendre le logiciel indépendant de toute langue ( ensemble de symboles, de codes, extrait de tous les éléments langagiers ou autres qui se trouvent conditionnés par la nation, la région et la culture, mise en place d’outils qui permettent de traduire effectivement les textes obtenus). Comme il est tout à fait possible de travailler sur la localisation et la traduction pendant que le développement du noyau est en cours, ce processus s’avère autrement plus efficace que le cycle de vie de la cascade.

Prévention des risques. Planification de l’avenir.

Comme dans la plupart des cas le temps imparti avant la mise sur le marché est d’une importance capitale, la dernière chose dont vous aurez besoin ce sont les vices qui peuvent engendrer des révisions onéreuses et gourmandes en temps. Le cycle de vie répétitif tient compte des problèmes dès leur apparition et permet une approche plus souple dans le développement du projet initial de localisation et dans l’apport de modifications au niveau des contenus.

A l’époque où les sociétés se servaient de supports papiers comme moyen de communication avec les clients et avec les utilisateurs elles éprouvaient le sentiment du déjà fait du projet. Dans le web les modifications prennent une autre allure. Il est tout à fait possible d’apporter des modifications au niveau du contenu de localisation d’un site destiné à un autre marché si auparavant on a pris soin de bâtir l’infrastructure appropriée, ce qui permettrait aux sociétés d’acquérir une plus grande souplesse de mouvements puisque tout aura été internationalisé bien avant la localisation du site.